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La souris de Noël

La souris de Noël

Coucou tout le monde ! Je suis la souris de Noël.
Comment ? Vous ne me connaissez pas ? Vous ne connaissez pas la souris
de Noël ?
Non, évidemment. Vous connaissez le Père Noël, la mère Noël ou encore les
lutins de Noël, mais personne ne me connaît. Pff. Pourtant… Je suis l’une des
meilleures amies du Père Noël.
Vous ne me croyez pas ?
Je suis un peu déçue. Je suis sûre que vous avez déjà vu le Père Noël, son
grand manteau, avec ses immenses poches. Qu’est-ce que vous croyez qu’il met
dans ses poches, le Père Noël ?
Eh bien, moi.
Et des petits morceaux de fromage, bien sûr.
Je vais vous raconter comment on s’est rencontrés.
Il y a longtemps, je vivais dans une petite maison abandonnée, avec du
parquet grinçait de partout. J’avais mon petit trou dans la cuisine, tranquille, que
j’avais aménagé avec tout ce que j’aime. Il y avait du coton bien moelleux pour que
je puisse dormir, des petits morceaux de pomme et évidemment du fromage ! Du
gruyère, mon préféré !
Un jour, une famille s’est installée dans cette maison. Je me suis dit
« Chouette, je ne vais plus être toute seule ! » Vous vous rendez compte, une
famille dans ma maison ?
Ça a d’abord été un peu long. Ils ont fait beaucoup de travaux. Ça faisait du
bruit dans tous les sens, et j’avais très peur qu’ils rebouchent sans faire exprès
mon trou de souris. Heureusement, personne ne l’a trouvé. Ensuite, tout le monde
s’est installé.
Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Je me faufilais souvent partout,
et les enfants m’aimaient bien : ils me donnaient des petits bouts de fromage
discrètement sous la table. Mais un jour, la maman s’en aperçut. Et elle n’aimait
pas trop les souris. En fait, elle ne les aimait pas du tout. Pourquoi ? Je n’en ai
aucune idée.
Dès qu’elle me voyait, elle se mettait à pousser des grands cris. Ha ! Hi ! Ha !
C’était vraiment effrayant ! Des fois même, elle prenait le balai pour me chasser.
J’étais triste, car j’aimais vraiment ce trou et cette famille.
Mais j’ai compris que j’allais devoir quitter la maison à Noël. La maison était
très jolie ! Ils avaient mis des guirlandes rouges et dorées un peu partout, un
gigantesque sapin qui sentait bon la forêt et ils cuisinaient souvent des sablés. Cela
sentait si bon ! J’en profitais toujours pour grignoter un petit bonhomme de neige,
une étoile ou un cœur en sucre. Huum quel délice !
Mais un soir, le papa et la maman ont parlé de leur commande au Père Noël.
Ils avaient noté sur leur liste quelque chose de bien particulier.
Un chat.
Un chat ! Vous vous rendez compte ? Un chat dans ma maison ?
Je ne pouvais plus rester.
Le soir de Noël, je me suis cachée dans les chaussons d’un des enfants, qu’il
avait mis au pied du sapin. Le feu crépitait encore, et cela sentait bon le fromage à
raclette. Les guirlandes lumineuses clignotaient.
A minuit, le Père Noël est arrivé.
Il portait un manteau rouge et il caressa sa barbe blanche devant le sapin.
Mais surtout, il avait l’air très gentil.
– Ho ho ho, où vais-je bien pouvoir déposer ce cadeau ?
C’est là que j’entendis un bruit terrible.
Miaouuuu.
Un terrifiant miaulement !
Il fallait que je sorte ma tête de la pantoufle pour voir le terrible monstre.
Dans une grosse boîte ronde bleue, se tenait un chaton au museau rose,
avec un petit nœud autour du cou. Il n’avait pas encore l’air très effrayant, mais je
tremblais de peur. Je savais que j’allais devoir partir.
J’ai sauté de ma botte, j’ai trottiné jusqu’à l’assiette de cookies. Bah oui, je
n’allais pas partir sans goûter un petit morceau de chocolat quand même, depuis le
temps qu’ils étaient sous mon museau ! Pas de raison qu’ils ne soient que pour le
Père Noël.
Et c’est à ce moment-là que le Père Noël m’a vue.
– Ho ho, une petite souris dans une maison avec un chaton ! Ça ne va pas faire
bon ménage !
Il a ri, pas trop fort quand même pour ne pas réveiller les enfants qui
dormaient. Il avait l’air gentil et doux et sa barbe avait l’air plus confortable que le
coton dans mon trou.
Le Père Noël a tendu sa main et j’ai grimpé dessus.
– Viens vivre avec moi, petite souris ! Il y a des rennes, mais pas de chat, et
toujours plein de douceur !
Il ne m’en fallait pas plus : j’ai couiné et accepté.
Le Père Noël m’a glissé dans sa poche, et je ne la quitte presque plus
jamais.
Sauf, si bien sûr, vous glissez des cookies, des carottes ou n’importe quel
petit gâteau pour le Père Noël. Après tout, moi qui suis sa précieuse assistante, j’ai
bien le droit d’en goûter un petit peu. Donc, le soir de Noël… ne m’oubliez pas ! Et
si vous voulez ajouter un petit bout de fromage. Huuum j’en salive d’avance !

De Daphné Sarti

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