Conte de Noël - Ocarina Player
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    Conte de Noël

    Conte de Noël

    Il était une fois une lutine nommée Agathe. Elle habitait au village du Père
    Noël et faisait des chocolats chauds. Tous les jours, avec Naël le serveur, ils
    donnaient des chocolats chauds à tous les lutins qui sortaient de la fabrique à
    cadeaux, après leur travail. Leur café à chocolat chaud s’appelait « Le sapin
    au chocolat ». Pour entrer, il y a une petite porte adaptée à la taille des lutins.
    A l’intérieur, il y avait un grand sapin, et des petits flocons accrochés un peu
    partout, de grosses banquettes moelleuses rouges et des petites bougies.
    C’était un endroit chaleureux et joyeux.
    Un soir, Louise, une amie d’Agathe, chargée de faire marcher toutes les
    machines du village, arriva au café. Elle prit un petit chocolat chaud dans un
    dés à coudre, et dit à Agathe : « Tu sais, la machine à chocolat est en panne,
    et je viens de comprendre pourquoi : il n’y a plus de fèves de cacao ! ».
    Agathe ne s’inquiétait pas trop car Louise était souvent alarmiste. Mais le
    vendredi soir, au moment où il y avait le plus de lutins, la machine à chocolat
    chaud s’arrêta totalement ! C’était la catastrophe, Agathe dût fermer boutique,
    ce qui la stressait beaucoup.
    Heureusement, Naël eut une idée : lui qui rêvait toujours d’aventures, proposa
    d’utiliser son bateau pour aller chercher des fèves de cacao en Amérique du
    Sud. Agathe trouva que l’idée était bonne, et ainsi, ils confièrent la boutique
    pour quelques temps à Louise qui proposait des infusions à la place des
    chocolats (ce qui ne plaisait pas trop aux lutins, mais était mieux que rien !).
    Donc, Agathe et Naël partirent sur la mer gelée du Pôle Nord, dans une
    gigantesque noix de coco taillée en forme de bateau. Bientôt, ils atteignirent
    l’océan Atlantique, le vent poussait l’embarcation à travers les vagues.
    Le soir venu, les deux lutins étaient blottis au fond de la noix : le vent était fort,
    les vagues étaient de plus en plus hautes, ils se demandaient maintenant si
    leur idée était si bonne. Tout d’un coup, une énorme ombre se pencha sur le
    bateau. Agathe et Naël pensèrent que c’était la fin de l’aventure, et en rouvrant
    les yeux, furent surpris de voir qu’ils étaient au fond d’une main géante, devant
    une femme en pierre qui leur souriait. « La statue de la liberté, on y est
    presque » s’écrièrent -ils ensemble.
    La statue les reposa tranquillement. Les lutins sautèrent du bateau et allèrent
    se réchauffer dans un café. Ils observèrent : les clients sirotaient leurs
    chocolats en y plongeant des gros chamallows ! Naël se faufila dans la
    réserve, y chipa un sac de chamallows. Il lut sur une affiche montrant un
    endroit paradisiaque, « Toutes nos fèves de cacao viennent du Bresil ». « On
    doit y aller ! » déclara Agathe. C’est ainsi qu’ils retournèrent sur leur bateau,
    en direction du sud.
    La mer était de plus en plus chaude, les lutins n’avaient jamais ressenti ça,
    eux qui sont habitués aux neiges éternelles du Pôle Nord. Ils voyaient des
    plantes exotiques qu’ils n’avaient jamais vues, entendaient des chants de
    grands oiseaux colorés qui leur étaient inconnus. Un grand toucan, intrigué
    par la petite embarcation, s’approcha d’eux et leur parla.
    – Ola amigos ! Que cherchez-vous ?
    – Des fèves de cacao ! répondit Naël.
    – Pour le Père Noël ! ajouta Agathe fièrement en montrant sa tenue de
    lutine.
    Le toucan les regarda, tourna autour d’eux en les regardant de ses grands
    yeux avec beaucoup d’étonnement.
    – Vous êtes des vrais ? Des vrais lutins du Père Noël ?
    – Hé oui ! On vient du Pôle Nord pour cette mission.
    – Alors, je vais vous aider, montez ! répondit le toucan en ouvrant grand
    son bec.
    Les lutins hésitèrent puis sautèrent dans le bec. Ce fût le plus beau vol de leur
    vie, le toucan tournoyait au milieu de la forêt tropicale, ils croisèrent plein
    d’animaux. Un jaguar fit un peu la course avec eux, un paresseux leur fit un
    amical coucou tout en baillant, et un gigantesque serpent leur sifflèrent de
    saluer le père Noël pour lui !
    Enfin, le toucan s’arrêta à l’arrière d’une maison et déposa les deux compères
    devant une pile de sac de fèves de cacao prêtent à être transformées en
    chocolat.
    – Je vous prends un sac de fèves, ça vous ira ?
    – Ouiii, crièrent ensemble Naël et Louise.
    C’est ainsi qu’ils firent le chemin inverse, le toucan portant dans ses griffes la
    précieuse cargaison. Il aida les lutins à tout mettre dans leur petit bateau, puis
    ils se quittèrent, fort tristes. Mais il ne restait plus que quelques jours avant
    Noël, tous les autres lutins qui préparaient les derniers cadeaux avaient
    besoin de chocolats chauds pour se réchauffer après le travail !
    Agathe et Naël promirent au toucan de revenir chercher des fèves l’année
    prochaine avant d’hisser les voiles au vent et de disparaitre à l’horizon.
    De retour au café, Naël et Agathe avaient la tête pleine de souvenir de ce
    merveilleux voyage et des personnes qu’ils avaient rencontrées. Ils
    racontèrent tout à Louise et travaillèrent dur tous les trois, pour transformer les
    fèves en chocolat, puis pour transformer le café. Il transformèrent le sapin en
    un grand bananier, et installèrent une nouvelle décoration « jungle » dans le
    « Sapin en chocolat » qui fût renommé « La jungle en chocolat ».
    Le lendemain, quand les lutins travailleurs entrèrent dans le café, ils eurent
    tous des cris de joie en voyant cette nouvelle ambiance colorée et Agathe et
    Naël de retour derrière le comptoir. Un énorme toucan était peint sur le mur,
    on avait même l’impression qu’il faisait des clins d’œil. Une nouvelle boisson
    était apparue à la carte, le chocolat chaud au chamallow, qui devint vite la
    boisson préférée de tous : même le Père Noël avait demandé à gouter !
    C’est ainsi, qu’encore une fois, Noël fut une grande fête joyeuse grâce à tous
    les lutins. Vous penserez à eux, la prochaine fois que vous boirez un chocolat chaud.

    De Anne-Estelle Deslandres

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