“Tu dois faire de ton mieux, et c’est le mieux que chacun puisse faire”.
Grillon parlant dans Pinocchio
Pour bien commencer la nouvelle année, Ocarina écoute Ciao Papa, une chanson douce et poignante qui fait partie de la merveilleuse bande sonore du nouveau Pinocchio, sorti par Netflix il y a quelques semaines. Le film en stop-motion réalisé par Guillermo del Toro est si populaire auprès du public qu’il a déjà pris la première place du classement des films les plus regardés de la semaine de Noël.
Tout en rendant hommage au roman de Carlo Collodi, le réalisateur oscarisé del Toro a réinterprété les personnages, leur donnant un nouveau sens. Pinocchio, par exemple, est né de la douleur et de la colère d’un homme qui ne peut accepter le vide d’un deuil. Et comme le dit plusieurs fois le grillon parlant, “c’est une histoire de pères et de fils imparfaits”, où les protagonistes, comme souvent les personnes dans la vie réelle, doivent faire face à des expériences douloureuses continues et “avoir le courage de rester bons, là où tout semble tomber dans un abîme sombre”.
Et c’est précisément pour capturer l’essence du film et les émotions qu’il suscite que le Français Alexandre Desplat (compositeur de cinéma très acclamé, oscarisé pour la bande originale de ” La Forme de l’eau “), à qui a été confiée la création de la bande originale, a composé une partition originale, on pourrait dire géniale, interprétée uniquement avec des instruments en bois.
Pas de timbales ni de cymbales, mais un assortiment d’instruments à vent et de percussions, un piano, une mandoline et une guitare…
Selon Desplat, la douceur du son du bois pourrait mieux refléter l’âme du film.
Parmi les morceaux de la bande originale, Ciao Papa exprime le mieux les émotions de Pinocchio, en particulier la tristesse de la marionnette en bois de quitter Geppetto.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo montrant les pérégrinations de Geppetto à travers l’Italie à la recherche de son fils marionnette, accompagnée de la chanson du jeune protagoniste marionnette en bois.
